Le premier morceau
Ce petit bonhomme revient un soir de la crèche et chantonne "Dans la boîte à outils de Papa il y a...", comptine consistant à imiter les bruits des différents outils.
Le lendemain, en une journée sortait le premier titre de Rock Mitaine "Le groupe de musique de Papa", adaptation rock de cette comptine.
Devant les encouragements des proches et surtout la joie du petit bonhomme, d'autres adaptations virent le jour par la suite.
Des titres bruts aux arrangements plus complexes
Souvent la musique pour enfants se veut caricaturale, voire niaise. Mais ce n'est pas systématique non plus.
Les morceaux de Rock Mitaine ne sont pas composés comme des morceaux "pour enfants". Aucune limite n'est imposée, que ce soit dans le son (fais pêter la disto !) ou dans les arrangements qui vont de titres bruts (Petit escargot) à des structures plus complexes (Les Crocodiles, Les Petits Poissons).
A la manière des morceaux "pour adultes", certains enfants accrocheront plus sur les titres mélodiques, d'autres sur les chansons énergiques... d'autres sur tout ! (et d'autres sur rien...)
On peut même trouver des adultes qui aiment ça.
L'objectif n'est pas de plaire au plus grand nombre, mais surtout de prendre du plaisir et de s'amuser.
Adapter c'est tromper ?
Ici non plus, pas de règles.
Selon les morceaux et l'humeur les paroles peuvent rester fidèles à celles d'origine, accueillir quelques ajouts, ou même être totalement modifiées.
Des adaptations sont parfois faites pour coller à l'histoire du Rock Mitaine (Meunier, Grain d'orge) ou simplement pour le fun (Tartiflette au lieu d'Alouette, Le Roi La Reine et le Ptit Prince).
Le troisième fils, “le petit”, surveille les forêts. Ce sont de jolis endroits les forêts le jour, pour les balades, les cabanes et les pique-niques.
La nuit, il en est autrement. C’est noir, sombre, angoissant... Et tout sauf silencieux. On entend les animaux qui passent, chassent, travaillent. Le vent qui tourne et s’engouffre dans tout ce qu’il trouve. Les branches qui craquent. Et les créatures...
Lui, préfère laisser faire les choses. Les enfants, ça dort. Autant les récupérer à ce moment-là, à quoi bon se battre quand il suffit de patienter ?
Ce troisième fils, c’est moi.
Des enfants j’ai bien du en ramener des centaines, voire des milliers à mon père. Et pourquoi ? Ce vieux chnoque ne m’a jamais dit merci. Pas un encouragement, pas une félicitation. Pas même un signe d’une quelconque relation père-fils. Oui, j’ai eu le temps d’observer les enfants et leurs parents. Je n’ai vu aucun père se comporter comme le mien.
Oh ne vous attendrissez pas, je m’en fiche, ce vieux me répugne maintenant. C’est juste que je me demande bien pourquoi je fais encore son boulot. Et demain, il saura pour le garçon qui s’est enfui, et il va me mettre une rouste. Je suis coincé.